mercredi 27 mai 2009

Le GPS écologique



Pour rouler « green » Garmin lance une mise à jour de plusieurs modèles GPS et y ajoute EcoRoute, un logiciel aidant les utilisateurs à consommer moins de carburant et donc à réduire l’impact de leurs déplacements sur leur portefeuille et l’environnement. A télécharger directement sur son GPS, écoRoute promet de guider les utilisateurs vers une conduite plus écolo et un peu plus responsable.

Avant de commencer sa recherche, on configure les paramètres inhérents à son véhicule : le type de voiture, le carburant utilisé, son prix à la pompe et la consommation moyenne en ville et sur autoroute. Le GPS se charge ensuite de trouver un itinéraire personnalisé à la fois plus économique et plus écologique.

Le conducteur peut ainsi savoir à combien son voyage lui revient en terme de consommation de carburant, mais aussi le volume de ses rejets de CO2.

Etant donné que le seul choix de l’itinéraire ne suffit pas pour diminuer la consommation de carburant, EcoRoute intègre un module appelé Eco Challenge qui se chargera d’évaluer la conduite de l’utilisateur en lui attribuant un score. Ce même module distillera à l’utilisateur toute une série de conseils lui permettant d’optimiser sa conduite et donc sa consommation.

Aux conseils de navigation habituels tels que « tournez à gauche » ou « continuez tout droit », Garmin ajoute en résumé une nouvelle recommandation : « levez le pied ! »

Gym et écologie


Quoi de plus naturel que l’énergie fournis par des millions de membres de clubs de gym ?

C’est le raisonnement de Hudson Harr, 22 ans, fondateur de ReRev, une startup basée en Floride qui vise à en finir avec « le temps des hydrocarbures ».

Ce nouveau concept consiste à équiper les salles de gym pour que l’énergie créée par l’utilisation de leur machine soit utilisée sur le réseau électrique général. En effet, 30 minutes d'entraînement standard sur une machine de fitness permettraient d'alimenter un ordinateur portable pendant une heure ou d'éclairer une ampoule à économie d'énergie (ou lampe fluorescente compacte, LFC) pendant deux heures et demie. Si les 30 000 clubs de gym américains se dotaient de l'équipement de Hudson Harr (qui coûte 14 000 $, la moitié payée par les fournisseurs d'électricité locaux), ce seraient autant de foyers qui verraient leur consommation électrique prise en charge.

Actuellement, les générateurs de ReRev sont installés dans une douzaine d’universités américaines dont celle de l’Oregon, où 20 vélos elliptiques (vélos que l’on trouve dans les salles de sport) sont reliés au secteur. Pour Steve Mital, directeur du développement durable de l'établissement, cette démarche a pour l'instant un but principalement éducatif, puisqu'il faudrait que ces 20 vélos soient utilisés tous les jours par 3000 personnes pour supporter le coût énergétique d'une seule maison pendant un an (soit 6000 kWh). « Nous n'allons pas nous débarrasser du pétrole du Moyen-Orient en connectant tous les vélos elliptiques du pays », ajoute-t-il. Certes, mais c’est mieux que rien !
Pour plus d’informations, connectez-vous sur http://rerev.com/

lundi 25 mai 2009

Les jardiniers de Google remplacés par des chèvres

Le n°1 mondial des moteurs de recherche, Google, se soucie de l’environnement. Mais au-delà de la simple utilisation de papiers recyclés, l’enseigne multinationale loue depuis peu un troupeau de chèvres des environs afin de brouter la pelouse qui borde ses locaux.
« Nous avons certains terrains que nous devons tondre à l'occasion pour éliminer les mauvaises herbes et les broussailles pour réduire les risques d'incendie », explique très sérieusement Dan Hoffman, responsable des services généraux de Google sur le blog officiel de la firme. « Au lieu d'utiliser des tondeuses bruyantes qui consomment de l'essence et polluent l'air, nous avons loué des chèvres pour faire le boulot à notre place ».

Une bonne initiative en soi, qui permet à Google de s’inscrire plus largement dans une politique écologique.
« Ca nous coûte à peu près autant que la tonte mécanique, et les chèvres sont tout de même nettement plus mignonnes à regarder que les tondeuses à gazon », conclut Dan Hoffman.

Le Roubaisien Ali Rahni en quatrième position sur la liste d’Europe Ecologie

Parce que « Roubaix a besoin de l’Europe et l’Europe a besoin de Roubaix », Ali Rahni, 38 ans, compte bien parler d’Europe de toutes ses forces. Ce travailleur social milite au sein des verts depuis quinze ans. A force d’expérience, il a réussi à occuper la quatrième place parmi les dix candidats qui émanaient de la région Nord Pas de Calais sur la liste d’Europe Ecologie, présentée aux prochaines élections européennes ( élection prévues le dimanche 7 juin). Le vote a eu lieu en début d’année entre les militants verts de la région Nord Pas de Calais.

Aborder l’Europe, c’est pour lui « fondamental, surtout en ce moment » : « D’abord parce que Roubaix a besoin de l'Europe : la moitié des travaux du canal de Roubaix ont été pris en charge par l'Europe, ça représente 19 millions d'euros. L'Europe a aidé à l'ouverture du pôle Deschepper, de la maison de l'emploi etc… Mais aussi parce que l'Europe a besoin de Roubaix. Les expériences et les avancées menées ici sont nombreuses : la coopération internationale, les échanges, la culture, ça doit servir de modèle... ».
Selon le candidat européen, écologie et économie ne sont pas opposées : « La crise nous montre que le modèle actuel doit changer. Le programme d'Europe écologie prévoit 10 millions d'emplois sur cinq ans, des emplois non dé localisables qui remettent l'humain au centre ».

Bien qu’actuellement, les élections européennes ne semblent pas au cœur des préoccupations des Français, Ali Rahni et ses amis espèrent un sursaut. La campagne, quant à elle, à commencé avec une vidéo en chanson qui vaut le détour.

jeudi 21 mai 2009

Ecolo jusqu’au pinceaux !


La peinture écolo compte déjà beaucoup d’adeptes et pourrait adopter de nouveaux partisans ; en effet, la peinture naturelle se développe de plus en plus dans notre région. Elle ne dégage aucune odeur, elle est très facile d’application et surtout, elle ne laisse pas de traces.

L’enseigne Kbane, spécialiste dans la région sur le développement de l’habitat écologique (énergie renouvelables, qualité de l’air, jardinage...), située à Villeneuve-d’Ascq, possède une large gamme de cette peinture dite naturelle. Avec une préférence pour l’argile qui constitue entièrement ses pots.

En quoi cette peinture est-elle écolo ?
Les composés organiques volatils (COV), présents dans tous les pots du magasin et qui dégagent des odeurs nocives ne représentent que 0.5g/L de COV, ce qui est bien en dessous de la norme européenne fixée à 30g/L. on peut aussi observer que pour les marques distribuées dans les autres magasins spécialisées, le taux de COV est rarement indiqué. L’objectif de Kbane est donc une réelle transparence envers sa clientèle et une prise de conscience sur l’utilité de ces produits.

De plus, les prix chez Kbane sont en dessous des prix pratiqués dans les autres magasins. Vous trouverez, par exemple, un pot de 2,5L à seulement 31 euros, alors que pour un pot de 2L marque Bondex en rayon chez Castorama, comptez 41 euros.

mardi 19 mai 2009

Call porteur, un système de livraison rapide, écologique et économique


Call porteur est une société de livraison de plis et de petits colis sur la métropole lilloise utilisant exclusivement le vélo. Elle a été créée en mars 2009 par Thomas Vermelle, auto-entrepreneur de 26 ans, évidemment passionné de vélo. Ancien employé dans un cabinet de conseil Lillois, cette idée lui est venu suite à un évènement intervenu dans ce cabinet. Le cabinet en question répondait régulièrement à des appels d’offres, l’un d’eux a failli être remis hors délais par un salarié de l’entreprise suite à des problèmes de circulation en centre ville. En utilisant un vélo plutôt qu’une voiture, le problème ne se serait pas posé.

La livraison à vélo en milieu urbain a un triple avantage :
- Rapide : le vélo est le moyen de transport le plus rapide en ville, il n’est jamais coincé dans les embouteillages, il peut emprunter les aménagements cyclables conçus pour aller plus vite et il n’a pas de problèmes pour stationner.
- Ecologique : il n’y a aucun rejet de CO2 et aucunes nuisances sonores. L’utilisation de Call Porteur peut ainsi s’inscrire dans une politique de réduction d’émissions polluantes pour les entreprises les plus concernées.
- Economique : les tarifs pratiqués sont inférieurs à ceux des sociétés motorisées.

De plus, faire appel à Call porteur peut apporter une image jeune, dynamique et responsable aux entreprises clientes. C’est pourquoi cette entreprise propose également un espace publicitaire spécifique à l’arrière des sacs de livraison.

Le service repose sur un système de « bons » qui n’ont pas d’existence physique. 1 bon correspond à une course en moins de 2 heures (course « normale »). Si les clients souhaitent être livrés plus rapidement, la même course peut être réalisée plus rapidement (« Rapido » ou « Urgente ») en moins d’1h30 ou en moins d’1h00 moyennant un tarif plus élevé (2 ou 3 bons). Il est possible de commander des courses à l’unité ou de souscrire un abonnement de 10 à 400 courses à tarif dégressif.

Les clients sont très variés, ils correspondent à toutes les structures qui ont besoin de transmettre des plis ou petits colis : professions du droit, bureaux d’étude et cabinet de conseil, agences de pub, imprimeurs, architectes, collectivités locales et organes de l’Etat, associations, lycées, universités, prothésistes, agences de voyages, commerçants…

Call porteur fonctionne du lundi au vendredi de 8h00 à 19h00 sans interruption.

Pour plus d’informations consultez le site http://www.callporteur.com/

lundi 18 mai 2009

Avis aux clubbers : Connaissez vous les discothèques écologiques ?

Ces dance-floors nouvelle génération provoquent des foules de fêtards soucieux de respecter l’environnement.

Actuellement, on en compte une à Londres, la première du genre, mais aussi une à Rotterdam. Celui qui a imaginé ce concept novateur est un anglais, Andrew Charalambous. Le système consiste à convertir le mouvement des danseurs en électricité, grâce au concept de la piézoélétricité dans lequel des cristaux et de la céramique créent une charge pour générer de l’électricité. « Nous estimons que si nous avons des foules de clubbers qui dansent vigoureusement cela fournira 60% des besoins énergétiques du club » a indiqué l’ingénieur surnommé « Mr Terre ».
Encore plus prometteur, cette discothèque londonienne, baptisée Surya, pourrait à l’avenir fournir les besoins électriques de 14 à 20% des habitants locaux…c’est le prochain défi d’Andrew Charalambous, qui détiendra alors la première compagnie à fournir gratuitement de l’énergie dans le monde.

Du côté des Pays-Bas, il faut se rendre au Sustainable Danse Club à Rotterdam pour danser écolo. Ici, le dance-floor de 60m2 peut produire jusqu’à 500 watts à vitesse de danse soutenue. Plus qu’une piste de danse, c’est toute la discothèque qui s’avère adopter un mode de consommation écologique : la bière est bio, les bouteilles et gobelets biodégradables et les murs changent de couleur selon la chaleur générée dans le club, sans utiliser d’électricité.
A l’avenir, la boîte de nuit aimerait s’équiper d’un toit végétalisé, de panneaux solaires et de minis éoliennes.
Un système de récupération de la transpiration pour alimenter les chasses d’eau est également à l’étude !

On espère que ces boîtes vertes vont se développer aux quatre coins de la planète. En attendant, il faudra se rendre en Angleterre ou au Pays Bas pour s’éclater sans dégrader l’environnement !