lundi 28 février 2011

Les OGM et l’Europe


Les Organismes Génétiquement Modifiés ont fait leur apparition dans les années 80. C’est dès 1986 que la France lance des recherches sur les conséquences de la dissémination de ces organismes. Les scientifiques donnent aux plants génétiquement modifiés la capacité de résister à certaines maladies, insectes…

Le débat a été rapidement lancé dans toute l’Europe pour savoir s’il fallait ou non autoriser la commercialisation et la culture d’OGM. On se souviendra en France des arrachages de champs de maïs génétiquement modifiés par José Bové et les Faucheurs Volontaires d’OGM. Encore aujourd’hui, le débat n’est pas clos. 61 % des Européens semble se positionner contre les OGM, alors que le continent américain y est plutôt favorable.

Les problèmes posés sont :

  • La non-connaissance des conséquences sur le long terme de la consommation d’OGM
  • Le rachat par les agriculteurs des graines brevetées OGM coûteuses, chaque année.
  • La résistance accrue des insectes et des mauvaises herbes à ces modifications génétiques.

Mardi 22 février 2011, les représentants des états membres de l’Union Européenne ont validé la proposition d’augmenter le taux d’OGM autorisé dans les aliments importés destinés aux animaux d’élevage. Cette augmentation minime (passant d’une tolérance 0 à 0,1%) répond à des problèmes commerciaux et d’approvisionnement. En effet, les lots d’aliments contenant des traces d’OGM étaient systématiquement renvoyés dans le pays d’origine. Cette augmentation du seuil de tolérance relève plutôt du zéro technique, la contamination de ces lots étant souvent non intentionnelle.

Au sein de l’Union Européenne, 7 états se sont opposés à cette mesure (Chypre, Grèce, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne et Slovénie), 19 pays l’ont validée et le Luxembourg s’est abstenu de prendre position.

Cette mesure satisfait les pro-OGM dans le sens où ils y voient une première étape vers un assouplissement des mesures Européenne contre les OGM. Les anti-OGM, quant à eux, sont inquiets pour les mêmes raisons, car la tolérance zéro préservait jusqu’ici le marché Européen qui figurait parmi les derniers bastions réticents aux OGM dans le monde.

Les OGM en quelques chiffres :

  • En 2009, 26 % du Maïs, 77 % du Soja et 49 % du coton, produit dans le monde, sont issus de plants génétiquement modifiés.
  • En 2010, 15,4 millions d’agriculteurs ont planté des OGM.
  • Monsanto détient 90 % du marché des OGM.
  • 80 % des animaux d‘élevage consomment des OGM.
  • La production d’OGM en Europe a baissé de 23 % entre 2008 et 2010 (conséquence de l’opposition des populations, des interdictions et limitations).

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jeudi 24 février 2011

L’aéroport écolo du Grand Ouest

C’est à partir de 2017 que devrait être mis en service le nouvel aéroport du Grand Ouest. Aux abords de la ville de Nantes, plus précisément sur la commune de Notre Dame des Landes, il anticipe l’engorgement du 2ème aéroport le plus importante de la région Ouest : Nantes-Atlantique.


Vinci a été choisi pour construire ce tout nouvel aéroport répondant aux principes de haute qualité environnementale. En effet 278 hectares, sur les 1220 de concession aéroportuaire, seront uniquement consacrés aux mesures environnementales.


L’objectif d’un bilan énergétique positif pourra être atteint grâce à des bâtiments basses consommations, un grand parc de panneaux voltaïques et une chaufferie au bois. L’aéroport du Grand Ouest sera doté de 2 pistes, elles permettront de diminuer le temps de roulage des avions, ainsi de réduire la consommation de carburants et donc de limiter les émissions de CO2.


On peut souligner la volonté de créer une structure plus propre, surtout lorsqu’on sait que l’avion est le mode de transport le plus polluant. Malgré toutes ces mesures afin de laisser une empreinte neutre sur l’environnement, de nombreuses associations et groupements s’opposent au projet.

Parmi elles, l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations), la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) et la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme s’indignent de voir tout un éco-système détruit par ce projet (150 mares et de nombreuses espèces animales en danger).


Voici quelques témoignages sur le sujet :

http://ecomobilite.tv/forums/topic/aeroport-ecolo-grand-ouest


Ce projet qui se veut écologique répond certes à des normes environnementales strictes et les objectifs fixés sont prometteurs, mais les conséquences sur la zone d’implantation de l’aéroport semblent êtres clairement néfastes. Ce projet unique en France est à la fois porteur d’avenir pour une structure d’accueil aussi importante, mais il montre également comment, au nom du progrès, des zones naturelles sont saccagées par la main de l’homme.


Pour vous déplacer en ville de manière écologique et sans impacter l’environnement ayez le réflexe Cycloville, pour plus de renseignements : www.cycloville.com

mardi 22 février 2011

Le transport écologique


  1. Pour aller au travail, partir en week end : pensez co-voiturage

Après des débuts poussifs le co-voiturage commence à se propager et aujourd’hui le phénomène du co-voiturage s’étend de plus en plus et internet voit fleurir de nombreux sites spécialisés sur ce sujet :

www.covoiturage.fr

www.123envoiture.com

www.covoiturage.com

En choisissant de partager une voiture, non seulement on limite l’émission de gaz à effet de serre, mais c’est également un moment de rencontre qui peut s’avérer enrichissant et sympathique tout en permettant de partager le coût du trajet.


  1. Pour les trajets réguliers et/ou longs, départs et retours de vacances : les transports en commun et le train :

L’avion et la voiture reste le mode de transport le plus polluant, la voiture transporte peu de personnes et reste polluante la plupart du temps.

Le train quant à lui, permet le transport de masse et pollue moins.

Équivalences train – bus – voiture :


  1. Pour vous déplacer au cœur des villes : vélo libre-service et vélo-taxis

Les vélos en libre-service sont proposés aux usagers par abonnements : longues ou courtes durées. Ils sont disposés à des bornes dans les centre-villes et les utilisateurs peuvent les emprunter puis les redisposer à une borne différente, selon leurs trajets.

Ce phénomène, initié en France par la ville de La Rochelle en 1974, se développe aujourd’hui fortement. Lyon, Paris, Marseille sont autant de grandes villes ayant adopté le procédé.


Paris : www.velib.paris.fr

Lyon : www.velov.grandlyon.com

Marseille : www.levelo-mpm.fr


Les vélo-taxis sont des tricycles à moteur, conduits par des chauffeurs dédiés, permettant le transport de personnes en ville. Les vélo-taxis sont d’abord apparus en France dans les grandes villes comme Paris, Lyon et Lille. Le modèle s’est aujourd’hui largement étendu et plusieurs entreprises proposent ce service.


La plus connue d’entre elles :

Cycloville : www.cycloville.com


D’autres entreprises :

Cyclopolitain : http://lyon.cyclopolitain.com

Citycab66 : www.citycab66.com

Ecopousse : www.ecopouss.com


  1. Pour calculer l’empreinte que vous laissez en vous déplaçant :


Si vous vous demandez si vous êtes dans une bonne logique de déplacements, plusieurs outils permettent de répondre à vos questions :

Empreinte écologique

Calculateur particuliers emissions CO2

Le calculateur des émissions de gaz à effet de serre

Vélo-taxi Cycloville : parole de conducteur


Aujourd’hui, Remy 28 ans nous parle de son métier de conducteur de vélo-taxi chez Cycloville :


Depuis combien de temps est ce que tu travailles chez Cycloville en tant que conducteur de vélo-taxi ?

La date précise je ne m’en souviens pas exactement, mais je sais que c’était début septembre 2010.


As-tu une activité annexe à celle de conducteur de vélo-taxi ? Étude ? Travail ?

Et bien, je suis en pleine création d’entreprise en ce moment. C’est pour de la vente en ligne de ebook. Donc rien à voir avec les vélo-taxis.


Qu’est ce qui t’as amené à travailler dans le monde du vélo-taxi ?

J’y suis venu un peu par hasard, un ami m’a parlé de Cycloville. Ensuite j’ai rencontré Romain le responsable des conducteurs de vélo-taxis. Le courant est tout de suite passé. Ça m’a d’autant plus donné envie de rejoindre l’équipe Cycloville.


Quels bénéfices tu en retires aujourd’hui ? / Qu’est ce qui t’attire dans ce monde ?

Il y a plusieurs choses, d’abord c’est vrai que le côté sportif est plutôt sympa, ensuite il y a le relationnel et le contact avec les gens qui est une part importante du job de conducteur de vélo-taxi. Et puis ça m’a aussi permis de mieux découvrir Lille. Je suis devenu incollable sur la ville !


As-tu une anecdote, un moment fort, à raconter, arrivé depuis que tu es conducteur de vélo-taxi ?

J’ai pas d’anecdote qui me vient en tête comme ça, mais si je devais parler d’un moment que j’aime particulièrement, c’est quand on fait des convois. On fait ça quand on a des groupes de touristes qui veulent faire la visite de la ville tous ensemble, ou des comités d’entreprise. On prend quelques vélo-taxis et on part tous ensemble. Les gens sont encore plus interpellés en nous voyant tous rouler en ville en convois !



Remy et tous les autres conducteurs de vélo-taxis sont à votre disposition pour vous déplacer en ville, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur www.cycloville.com

jeudi 17 février 2011

La campagne choc de l’association FNE

France Nature et Environnement est un mouvement citoyen qui regroupe 3000 associations de protection de la nature et de l’environnement, elle est représentée par son président Bruno Genty. Cette association a été créée en 1968 et reconnue d’autorité publique en 1976. La clé de voûte de cette organisation repose sur ses bénévoles qui portent les revendications du mouvement.


Ce début d’année 2011 a été marqué par le lancement controversé de leur campagne d’affichage. Composée de 6 visuels différents, elle a attiré les foudres du ministre de l’agriculture, de la région Bretagne, mais également des fédérations bovines et porcines. Malgré la plainte de ces 3 derniers, le Tribunal de Grande Instance de Paris n’a pas donné suite, en évoquant la liberté d’expression et en affirmant l’intérêt général pour l’environnement de ces campagnes.


La RATP a par ailleurs refusé d’afficher 3 de ces visuels dans les stations de métro Odéon, Montparnasse et St Lazare, en raison du manque de neutralité des affiches proposées et de l’agressivité dont elles font preuves. La FNE s’en indigne et demande que l’affichage prévu, du 15 au 21 février soit mis en place la plus rapidement possible.

Les thèmes abordés concernent les pesticides, le nourrissage des animaux d’élevage aux OGM et la concentration des élevages. Cette campagne, à destination du grand public, avait pour objectif de lancer le débat sur ces problématiques agricoles en France.

Aujourd’hui le débat est lancé mais d’avantage sur le ton de la campagne d’affichage choisie par la FNE que sur les problèmes de fond qu’elle aurait voulu soulever.


Les 6 visuels concernés :


Pour plus de renseignements : www.fne.asso.fr


Déplacez vous au vert et n’hésitez pas à faire appel aux services Cycloville, pour plus de renseignements : www.cycloville.com

Un salon pour une Planète Durable


Le salon Planète Durable 2011 est à l’attention du grand public afin de le sensibiliser aux enjeux de l’écologie, de la durabilité dans la vie de tous les jours.

Lors de ce salon, on retrouve des exposants de tous horizons : banques, Fondations, Associations, entreprises d’énergie, de l’habitat…

Le Salon est plutôt bien apprécié du public, avec près de 30 000 visiteurs pour sa 3e édition, il attire également les politiques (Jean-Louis Borloo, Michel Barnier, Chantal Jouanno…) et des personnalités du monde de l’écologie (Yann Arthus Bertrand, Paul Watson…).

Le salon grandit d’année en année et devient de plus en plus reconnut. Son bilan carbone a aussi grandi, alors Planète Durable avait pris des dispositions en 2010, afin de limiter son impact écologique, parmi ces mesures :

  • Utilisation de 2800 m2 de moquette recyclable, elle a été transformée en granulat de plastique une fois le salon terminé.
  • Stand VIP avec des matériaux bien choisis afin de limiter leur impact sur le bilan carbone du salon (toiles tendues, cloisons en carton mélangé…)
  • Une restauration Bio était proposée aux visiteurs
  • Une halte-garderie gratuite éco-conçue était à disposition des parents

Le salon se tient pour sa 4ème édition à Paris Porte de Versailles du jeudi 31 Mars au dimanche 3 Avril de 10h à 19h.


Les billets :

- 7€ tarif normal

- 4 € étudiants, retraités, invalides, chômeurs

Le salon sera gratuit vendredi 1er Avril pour les étudiants et scolaires


Pour plus d’informations :

www.planete-durable.com


Une planète propre passe par un déplacement propre, alors n’hésitez pas à faire appel aux services de Cycloville, pour plus de renseignements : www.cycloville.com

mardi 15 février 2011

Vélo-taxi Cycloville : parole de conducteur


Aujourd’hui, Samuel 24 ans nous parle de son métier de conducteur de vélo-taxi chez Cycloville :


Depuis combien de temps est ce que tu travailles chez Cycloville en tant que conducteur de vélo-taxi ?

J’ai commencé en Juillet 2010, donc ça fait 8 mois que je travaille pour Cycloville.


As-tu une activité annexe à celle de conducteur de vélo-taxi ? Étude ? Travail ?

Je donne des cours de français, d’histoire, de mathématiques, à des jeunes de niveau collège. À côté, je prépare aussi le CAPES en sciences économiques et sociales.


Qu’est ce qui t’as amené à travailler dans le monde du vélo-taxi ?

J’ai un ami qui travaillait comme conducteur de vélo-taxi, en même temps je cherchais un job pour l’été. J’ai voulu essayer.


Quels bénéfices tu en retires aujourd’hui ? / Qu’est ce qui t’attire dans ce monde ?

Ce que j’aime dans ce travail c’est le côté social, on rencontre des gens variés.

Le fait d’être auto-entrepreneur aussi me plaît, c’est pour moi une véritable liberté dans le travail.

Sinon c’est un job, où l’on est toujours en mouvement, c’est sportif. J’ai gagné en endurance et je sens que j’ai plus la pêche le matin en me levant.


As-tu une anecdote, un moment fort à raconter arrivé depuis que tu es conducteur de vélo-taxi ?

C’était lors d’une course très particulière, où j’ai dû ramener chez elle une personne non-voyante et en état d’ébriété avancée. C’était une course très folklorique, qui s’est finalement parfaitement déroulée.


Samuel et tous les autres conducteurs de vélo-taxis sont à votre disposition pour vous déplacer en ville, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur www.cycloville.com

vendredi 11 février 2011

La recherche sur les biocarburants avance !



Les biocarburants sont une nouvelle alternative aux carburants fossiles dont les réserves s’épuisent années après années. La fabrication du biocarburant se fait à partir de matériaux organiques non-fossiles. Rouler au biocarburant permet de limiter les gaz à effet de serre. A contrario depuis leur apparition nous avons, tous ou presque, entendu parler de l’impact nocif sur la planète de ces biocarburants : afin d’augmenter les surfaces agricoles, certains pratiquent la déforestation de masse. En conséquence, ils libèrent une importante quantité de gaz à effet de serre.

On sait également que les bio-carburants traditionnels prennent de plus en plus le pas sur les cultures nourricières de la planète. La rentabilité plus importante de la culture des huiles qui entrent dans la composition des biocarburants incitent à la transformation des cultures céréalières en culture de soja, d’huile de palme ou de canne à sucre.

L’Union Européenne croit encore aux biocarburants et demande à l’ensemble des états membres d’incorporer 5,75 % de biocarburants dans les carburants classiques. Cet objectif devra être atteint au 1er janvier 2012. Cette confiance en l’avenir nous incite à aller voir de plus près les innovations qu’offre le marché des biocarburants.

La réunion a pris une certaine avance sur ce terrain !

Une jeune entreprise, Bioalgostral, spécialisée dans la culture de micro-algues, a en effet proposé une alternative aux biocarburants traditionnels.

Pour cela, elle produit des algues en bassin et les nourrit des nutriments contenus dans les eaux usées des stations d’épuration. Une fois les algues récoltées, elles sont raffinées pour produire un biocarburant. La réunion est le lieu idéal pour cette culture, puisqu’elle offre un ensoleillement important et régulier toute l’année. Les micro-algues utilisées ont démontré une capacité énergétique et un rendement de production bien supérieur au colza, soja, huile de palme…

La réunion et Bioalgostral se placent donc en précurseurs de ce nouveau biocarburant, qui intéresse déjà de grands groupes industriels comme IVG GmbH (laboratoire allemand), PSA et EADS. En effet, ce dernier, avait collaboré avec IVG GmbH et Bioalgostral pour associer un carburant 100 % alogodiesel et un avion bimoteurs lors d’un vol à Berlin. Test réussi !

Cette 3e génération de bio-carburant, devrait prendre une dimension pré-industrielle (5 à 10 ha) dès cette année. L’algodiesel pourrait remplacer le carburant traditionnel sur toute l’île de la réunion d’ici 3 ans. Une bonne nouvelle quand on sait que La Réunion envisage une autonomie énergétique dès 2030.

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Gaz de schistes : Suspension temporaire



Les vives inquiétudes, contestations et polémiques autour de l’exploitation des gaz de schistes auront incité les ministres Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON à organiser une rencontre avec les groupes industriels Shuepbach Energy LLC, Total…

En conclusion de cette rencontre, jeudi 10 février, un communiqué du gouvernement a annoncé la suspension de tous les travaux de terrains liés aux gaz et pétroles de schistes pendant le temps de la mission d’évaluation des enjeux environnementaux.

Voici le communiqué du gouvernement :

"Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON ont réuni les industriels détenteurs de permis de recherche d’exploration de gaz ou d’huiles de schiste

Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement et Eric BESSON, ministre auprès de la ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique ont réuni aujourd’hui les industriels détenteurs de permis de recherche* de gaz ou d’huiles de roche-mère, communément appelés gaz et huiles de schiste.

Ont participé à cette rencontre les représentants de :
- Schuepbach Energy LLC pour la recherche de gaz dans les départements de l’Ardèche, du Gard, de l’Hérault, de l’Aveyron et de la Lozère, et Total Gas Shale Europe pour les départements de l’Ardèche, de la Drôme, du Vaucluse, du Gard et de l’Hérault,
- Toreador Energy France associé à Hess Oil France pour la recherche d’huiles dans les départements de Seine-et-Marne, de l’Aisne, de l’Aube et de la Marne, et Vermilion Rep pour le département de Seine-et-Marne.
Gdf Suez était également représenté au titre de ses négociations avancées avec Schuepbach Energy LLC.
Les ministres ont pris connaissance de l’avancement des travaux d’exploration planifiés par les industriels :
- pour Schuepbach Energy LLC, deux forages en octobre 2011 mais qui demandent des préparatifs (juridiques, techniques, financiers…) dès le mois de mars,
- pour Total Gas Shale Europe un premier forage début 2012 mais qui demande des préparatifs dès septembre 2011,
- pour Toreador Energy France et Hess Oil France, le forage de trois puits verticaux, le premier dès le mois de mars 2011 sur le permis de Château-Thierry avec possibilité de test ultérieur de fracturation hydraulique, les travaux étant encadrés par trois arrêtés préfectoraux du 12 octobre 2010 ; le forage d’un puit vertical sur le permis de Mairy, le dossier d’ouverture des travaux étant à l’instruction depuis le 17 janvier 2011,
- pour Vermilion Rep, un test fin février 2011 de fracturation hydraulique sur trois puits existants des concessions de Donnemarie, Champotran et Chaunoy (hydrocarbures conventionnels), les travaux étant chacun encadrés par un arrêté préfectoral du 4 février 2009 ; un carottage par forage d’un nouveau puits sur la concession de Champotran, les travaux étant encadrés par le même arrêté ; un carottage par forage d’un nouveau puits vertical sur le permis de Saint-Just-en-Brie, le dossier d’ouverture des travaux étant à l’instruction depuis le 1er février 2011. Cette entreprise a par ailleurs une production inférieure à 10 m3 par jour d’huiles de roche-mère à partir de 2 puits en Seine-et-Marne ayant fait l’objet de test terminé de fracturation hydraulique.

Les ministres ont informé les industriels de la mission qu’ils ont confiée conjointement au Conseil Général de l’Industrie, de l’Énergie et des Technologies (CGIET) et au Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) afin d’éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste). Un rapport d’étape doit être remis pour le 15 avril 2011 et le rapport final pour le 31 mai 2011. Les rapports seront rendus publics et les conclusions en seront tirées avant fin juin 2011.
Les participants ont examiné la compatibilité des calendriers industriels avec les travaux de la mission CGIET-CGEDD. Il a été décidé conjointement :
- pour Schuepbach Energy LLC et Total, de n’entreprendre aucun forage et plus généralement aucune opération technique de terrain avant que les conclusions du rapport de la mission CGIET-CGEDD ne soient tirées,
- pour Toreador Energy France et Hess Oil France, et Vermilion Rep, de différer le forage des puits après la remise du rapport d’étape et de n’entreprendre aucune fracturation hydraulique avant que les conclusions du rapport final de la mission précitée ne soient tirées.
Les ministres ont pris acte de l’intérêt des industriels pour une éventuelle prolongation de la durée des permis d’exploration afin de prendre en compte ces décisions.
Les industriels se sont également engagés :
- à pleinement coopérer avec la mission CGIET-CGEDD,
- à prolonger et à approfondir le dialogue avec les élus et la population en amont de leurs travaux sous des formes qu’ils préciseront prochainement.

Une réunion au même format sera organisée immédiatement après la remise du rapport d’étape et une autre après la remise du rapport final.

Eric BESSON a déclaré : « Je me réjouis de l’état d’esprit coopératif dont ont témoigné les industriels. Face à ce nouveau défi, nous nous posons de nouvelles questions et je suis confiant dans l’aptitude de la mission à identifier les réponses qui s’imposent. »
Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET a conclu : « Nous avons pu obtenir un consensus de l’ensemble des acteurs présents pour suspendre les travaux d’exploration des gaz de schiste et de fracturation hydraulique et pour mieux associer les élus et la population. »

Pour vos déplacements urbains : www.cycloville.com

mercredi 9 février 2011

Les conducteurs de vélo-taxis sénégalais agressés !

Au Sénégal dans la ville de Kaolack, le 2 février dernier, un conducteur de vélo-taxi était agressé par l’un de ses clients. Il est encore aujourd’hui en réanimation. Loin d’être un cas isolé, l’affaire a commencé en 2010 où l’on a tiré un bilan de 10 morts des suites d’agressions.

On ne connaît pas vraiment aujourd’hui les causes de ces attaques, mais elles atteignent des sommets de barbaries : amputations, hommes tabassés au marteau ou encore poignardés. Les conducteurs de vélo taxis sont inquiets et déterminés à faire justice eux-mêmes. Bon nombre d’entre eux se sont réunis, dimanche 6 février, dans les rues de Kaolack pour alerter les autorités compétentes du traitement qui leur est infligé.

L’équipe Cycloville soutient les conducteurs de vélo taxis sénégalais dans leur combat pour se faire entendre et a une pensée pour les victimes de ces agressions.




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mardi 8 février 2011

Le salon du mariage d’Amiens W.I.P

Cycloville a une nouvelle fois accueilli à son bord l’une des plus belles femmes de France : la première dauphine de l’élection Miss France 2011, Jenna Sylvestre.

Notre vélo-taxi Cycloville se transforme également en décor idéal pour l’interview de Dominique Archen, co-organisateur du salon du mariage W.I.P, par Maxime Schneider, présentateur du gala Miss Picardie.

Lors du salon bon nombre de commerçants ont pu présenter leurs produits et services. C’est un bilan positif que tirent les organisateurs de cette première édition, qu’ils comptent semble-t-il renouveler l’année prochaine.

Pour plus de renseignements : www.wip-mariage.fr / www.cycloville.com




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RTL2 et Cycloville accueillent Miss France

Le tour de France RTL2 avait démarré à Lille les 14 et 15 octobre derniers, avec le Grand Morning en direct du restaurant La Baignoire, rue de Béthune. Les 3 et 4 février c’était au tour de Rennes d’accueillir l’équipe d’RTL2. L’événement commençait avec l’émission de Zegut de 22h à minuit et le concert live d’AaRON. C’est lors du Grand Morning du lendemain de 6h à 9h que Miss France, Laury Thilleman, était invitée.

À cette occasion Cycloville arborait les couleurs de la radio, et a accueilli Miss France 2011 à bord de l’un des vélo-taxis.

Une interview de Francis Zegut sur l'unde nos vélo-taxis à retrouver sur ce lien :

http://www.lezappingdupaf.com/article-interview-video-de-francis-zegut-66638366.html

Pour plus de renseignements : www.byzegut.fr / http://legrandmorning.rtl2.fr / www.cycloville.com



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lundi 7 février 2011

L'histoire du vélo-taxi


Le vélo-taxi est apparu, pendant la seconde guerre mondiale, dans un contexte où la circulation des voitures était limitée (manque d’essence, petites voitures électriques réservées à un usage prioritaire…).


En juin 1940, Fidèle Outterick est le premier en France à transformer un simple vélo en vélo-taxi. Pour cela, il utilise une bicyclette et une moto qu’il assemble pour créer un premier prototype qui sera amélioré par la suite.

Dans la France entière, et particulièrement à Paris, le phénomène du transport en vélo-taxis se développe. Dès octobre 1940 est d’ailleurs organisée la première course de vélo-taxi sur les rampes de la butte Montmartre. Après quelque temps, les femmes se mettent à transporter également en vélo taxi En 1943, les conducteurs de vélo-taxis se faisaient payer 5 francs de prise en charge et 9 francs par kilomètre. Un coût important qui était supporté pour la plupart par des notables. Certains équipages disaient réussir à accumuler jusqu’à 1500 francs / jours.

Après cet épisode de l’histoire, les vélo-taxis sont devenus de moins en moins présents, jusqu’à disparaître dans les années 50.

En Asie, le phénomène des vélo-taxis, appelés Rickshaw ou Trishaw, existe depuis bien longtemps. Il est très développé en Asie du Sud Est, en Inde et en Malaisie. Les conducteurs de Rickshaw se regroupent afin de créer de véritables flottes, à l’image des compagnies de taxis traditionnelles.

1990 marque l’année du retour des vélos taxis en Europe, avec l’apparition à Berlin de tricycles dotés de moteurs électriques, et d’une forme futuriste. On en compte aujourd’hui 40 rien qu’à Berlin. En Allemagne, une douzaine de villes accueillent des vélo-taxis. Par la suite, 18 pays dans le monde développent le concept allemand.

En France, le marché est partagé par plusieurs compagnies, dont la principale : Cycloville, créée en 2006. Présente dans 12 villes de France, l’entreprise exploite une flotte de 70 vélo-taxis.


Pour plus de renseignements : www.cycloville.com




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vendredi 4 février 2011

L'exploitation des gaz de schistes inquiète !

Aujourd’hui, vendredi 4 février, s’est ouvert le premier conseil européen de l’année, avec pour thématiques abordées : l’innovation, l’économie et l’énergie. On peut être sûr que ce conseil sera l’occasion de débats animés sur l’extraction des gaz de schistes.

En effet, plusieurs pays européens sont concernés par ces extractions, dont la France. En mars 2010, Jean Louis Borloo, précédent ministre de l’écologie, avait accordé 3 permis d’exploitation à Montélimar, Nant (Aveyron) et Villeneuve-de-Berg. Les entreprises visant l’exploitation de ces zones sont Total et Shuepbach Energy (entreprise américaine associée à GDF Suez).



Déjà de nombreux français s’inquiètent des conséquences écologiques d’une telle exploitation des sols. Plusieurs initiatives ont déjà été lancées : José Bové a diffusé une pétition, une demande d’interdiction de prospection a été présentée en Rhône-Alpes, enfin, le ministère de l’écologie prépare un rapport permettant l’évaluation des enjeux environnementaux d’une telle exploitation.

La pétition contre l’exploitation des gaz de schistes :

http://jose-szymaniak.over-blog.com/ext/http://mdrgf.c.topica.com/maaoxz1ab2DjiciDVzxeafpL0Q/


Afin d’extraire les gaz de schistes du sol, il est indispensable de forer sur des milliers de mètres, d’y injecter une grande quantité d’eau et de produits chimiques. En conséquence, l’eau utilisée en revient souillée et se pose alors le problème de son traitement. Quant aux produits chimiques, ils risquent de s’infiltrer dans les nappes phréatiques et les sols à proximité.

Aux Etats-Unis l’extraction des gaz de schistes a été autorisée et n’est pas sans conséquence pour la population habitant les environs des zones d’exploitation, mais également pour l’environnement proche.


Pour preuve cette vidéo de présentation du documentaire Gasland, ayant reçu le prix spécial du jury dans la catégorie documentaire au festival du film de Sundance :

http://www.youtube.com/watch?v=dZe1AeH0Qz8

Pour vos déplacements urbains Cycloville est à votre disposition :

www.cycloville.com




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Le W.I.P (salon du mariage à Amiens) s’inscrit sur le WEB


Le salon W.I.P (Wedding Is Pleasure) fait une nouvelle fois parler de lui. TV Amiens lui a consacré un reportage vidéo visible sur Dailymotion :

http://www.dailymotion.com/video/xgv0jj_le-salon-du-mariage-wip_lifestyle

Lorsqu’une entreprise, une marque, un événement, décide de faire appel à Cycloville, l’originalité de nos supports attire la curiosité des médias. Ici encore, le salon W.I.P bénéficie d’une bonne couverture média, variée et efficace.

Pour plus de renseignements : www.cycloville.com


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mercredi 2 février 2011

La famille Velib s’agrandit !

Dès le 30 septembre 2011, le groupe Bolloré lancera un nouveau service de transport à l’aide de voitures électriques.



Sur le même principe que le Vélib de JC Decaux, ce service devrait mettre à disposition des parisiens 5000 voitures électriques d’ici 2016. L’Autolib’ vous coûtera 7€ pour une demi-heure de location et des forfaits hebdomadaires ou mensuels seront également proposés. Les voitures mises à disposition ont été spécialement conçues pour cet usage et comportent de nombreuses innovations. La plus intéressante réside dans ses batteries électriques nouvelles générations (LMP : lithium-métal-polymères) offrant une autonomie de 250 km pour 4h de rechargement.
Les voitures Autolib’ devraient permettre de libérer de l’espace de stationnement en ville et surtout réduire les gaz à effet de serre émis dans la métropole Parisienne.

Cycloville propose depuis 5 ans un service de transport écologique et économique en ville, n’hésitez donc pas à faire appel à nous pour vos déplacements urbains.
Pour plus de renseignements : www.cycloville.com



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