lundi 27 avril 2009

Ondes et antennes relais...danger ?


C'est une question récurrente, et qui n'a toujours pas trouvé de véritable réponse : les antennes-relais sont elles dangereuses pour la santé ? Rien ne le prouve, malgré les plaintes de personnes vivant dans le voisinage de ces antennes : maux de tête violents, nausées ou palpitations cardiaques...

Ainsi s'est ouvert le 23 avril dernier le très attendu « grenelle des ondes » à Paris, au ministère de la santé. Cette table ronde intitulée « radiofréquences, santé et environnement » veut "identifier d'éventuelles mesures complémentaires en matière de recherche, d'expertise scientifique, d'information du public, de règlementation ou d'engagements volontaires" selon le ministère de la Santé.

Organisée à la demande du premier ministre, cette table ronde rassemblera les acteurs concernés : Etat et organismes publics, élus et représentants des collectivités territoriales, opérateurs et fabricants de téléphones mobiles, associations, organisations syndicales.

Les scientifiques n'ont pas été invités à cette table ronde, mais participeront aux trois réunions de travail qui se dérouleront durant le mois de mai. A cette occasion seront confrontés les points de vue sur les effets potentiels des ondes de radiofréquence, souvent diamétralement opposés, des associations et des élus verts, d'une part, et des opérateurs ou des autorités, d'autre part.

Nous espérons, à travers ces différentes réunions, avoir des réponses sur les risques d’expositions aux ondes ainsi que sur les réels dangers des antennes-relais qui se multiplient de plus en plus.

Be Green festival, montrez votre engagement


A partir du 15 avril et jusqu’au 1er octobre, le Be green festival propose de s’engager d’avantage en faveur du développement durable. Il vous suffit de réaliser un film court de moins de 3min avec un téléphone portable, un appareil photo, un ordinateur ou une caméra.

Pour cette deuxième édition du Be Green festival, sept thématiques principales sont proposées pour les films : la biodiversité, l’eau, les déchets, le réchauffement climatique, les énergies, les transports et l’habitat. L'objectif est de sensibiliser toute une génération aux enjeux du développement durable et de l’environnement par la créativité, la vision du monde actuel à travers les nouvelles technologies.

Une fois le film réalisé, il ne reste plus qu’à le poster sur le site http://www.begreenfilms.com/. Une trentaine de films seront sélectionnés pour la compétition. Le comité de sélection du festival privilégie les films qui témoignent de la diversité, du propos et de l’engagement.

Les films sont ensuite soumis à un jury composé de personnalités de la vie médiatique, artistique, scientifique, politique, sportive.

Cinq prix seront décernés et la sélection des meilleurs films et des films primés sera programmée à l’occasion d’une spéciale « Be Green festival » de l’émission WATCAST sur TF1 ainsi que sur Ushuaïa TV.

dimanche 26 avril 2009

Une bouteille 100% végétale


Dès cet été, une entreprise de Champagne Ardennes commencera la production de bouteilles 100% végétale. Cette bouteille d ‘eau en bioplastique recyclable et entièrement compostable à été pensée par la société Water & Mineral Water en partenariat avec l’Ecole supérieure d’ingénieurs en emballage et conditionnement de Reims (ESIEC).« l’incohérence entre la pureté de l’eau et son contenant extrêmement ecotoxique m’a toujours préoccupé » explique Pascal Bastien, fondateur de Water & Mineral Water.

Ainsi, cette bouteille d’eau d’origine végétale est réalisée en acide lactique issu du maïs, pour le corps du flacon, en fécule de pomme de terre pour le bouchon et l’étiquette en acétate de cellulose tient grâce à une colle végétale. Le tout est biodégradable en 3 mois !

Des études sont encore menées pour permettre l’embouteillage d’eau pétillante grâce aux nanotechnologies pour améliorer la résistance de la bouteille. Mais ce projet français à déjà un avantage sur des modèles similaires existants aux Etats-Unis : il est garanti sans maïs OGM.

L’objectif est d’atteindre 3 millions de bouteilles par an d’ici à 2012 puis 5 millions dès 2014.
Le marché de ces bouteilles sera orienté vers les magasins bio, les hôtels et restaurants avec collecte des emballages vides.

jeudi 23 avril 2009

E10, le carburant écologique



Suite à un arrêté des ministères de l'Economie, de l'Ecologie et du Budget, publié fin janvier, l’E10 est désormais disponible, depuis le 1er avril 2009, dans les stations services françaises. Ce nouveau carburant est composé de 90% de sans plomb 95 et de 10% d’éthanol, contre 5% actuellement. En effet, peu d’automobilistes savent que le carburant qu’ils utilisent est déjà composé d’éthanol à hauteur de 6,25%. En passant à 10%, le gouvernement veut montrer qu'il va au-delà des directives de Bruxelles qui souhaite au moins 7% de produit vert dans les carburants d'ici 2010. En 2015, ce taux passera à 10%, et sera obligatoire.

Selon des experts, les émissions de CO2 seraient ainsi réduites d'environ 60%. 75% des 13.500 stations-service françaises devraient proposer ce carburant de nouvelle génération d'ici la fin 2009. 60% du parc automobile existant devrait être compatible avec ce nouveau carburant, c'est-à-dire les véhicules essence immatriculés après 2000. l'E10 devrait permettre une réduction d'un million de tonnes des émissions de gaz à effet de serre par an en 2010. Une urgence pour un secteur des transports routiers qui dégage 128 Mt par an.

mercredi 22 avril 2009

Google veut réduire la consommation d’énergie


Google a annoncé la mise en place d’un outil permettant aux internautes de mesurer leur consommation d’énergie domestique. En effet depuis peu, Google s’est investi dans les énergies renouvelables et avance que la réduction de 10% des consommations électriques par foyers américains équivaudrait à la suppression de 8 millions de voitures.

Ce nouveau système informatique appelé PowerMeter vous informe en temps réel de votre consommation énergétique par appareil. Une auto-évaluation qui permettrait, d’une part, de mesurer son impact sur l’environnement, et d’autre part, de pousser les industriels à fabriquer des appareils qui consomment moins.
PowerMeter est actuellement testé par des employés de la société et n’est pas encore accessible au grand public. Google espère, au terme de son expérimentation, nouer des partenariats avec les fournisseurs d’électricité et proposer son service aux consommateurs.

mardi 21 avril 2009

Puce pour vélo



Marre de vous faire voler votre vélo ? L’association de droit au vélo (ADAV) a trouvé la solution : la puce pour vélo.
En effet, depuis 2007, l’ADAV a mis au point un marquage bicycode qui permet de retrouver son vélo où qu’il soit.
Le principe est simple : commencez par vous rendre au 23 rue Gosselet à Lille. On attribue à votre vélo un numéro de série que vous devez enregistrer sur le http://www.fubicycode.org/, il sera ainsi répertorié dans le fichier national de l’ADAV. Il ne reste plus qu’à apposer sur le cadran la marque qui permettra à la police de retrouver plus facilement votre vélo. Enfin, on pose un autocollant pour protéger et mettre en évidence le numéro d’identification ; tout ça pour 2€.
Pour terminer, si vous ne pouvez pas prendre un vélo car, malheureusement, vous vous l’êtes fait voler, n’hésitez pas à réserver votre vélo-taxi
Lille : 06 24 16 08 18

Pau : 06 28 25 47 13

Toulouse : 05 61 48 06 35

Pour plus d’informations: http://www.cycloville.com/

l’Earth Hour




Pour lutter contre le réchauffement climatique et le gaspillage d’énergie, les grandes villes du monde entier avaient décidé le 28 mars entre 20h30 et 21h30 d’éteindre leur éclairage public afin de répondre à l’appel de l’Earth Hour.


Ce concept est née en 2007 quand l’association écologique de l’Alliance pour la planète avait demandé à la France d’éteindre ses lumières pendant 5 minutes. A l’époque, 3 millions de foyers et de nombreux monuments s’étaient mobilisés.


L’opération étant un franc succès, de nombreux pays reprirent le concept comme symbole de la lutte contre le réchauffement climatique avant que le WWF Australie ne change les 5 minutes en 1 heure, donnant ainsi naissance au mouvement Earth Hour.


Cette année, 200 monuments parisiens et 100 villes de notre pays ont participé à cette initiative. Une mobilisation payante puisque EDF a relevé une baisse de la consommation d'électricité d'un peu plus de 1%, soit environ 800 mégawatts.


Cette opération sert surtout à sensibiliser l’opinion car en réalité, elle met en péril les réseaux de distribution d’électricité. Elle créer également des pics de non consommation qui sont très difficile à gérer.


Il serait donc souhaitable que chacun réduise sa consommation chaque jour, plutôt que de participer à ces actions.