mercredi 30 avril 2008

Visit'Lille n°3 // Ecotourisme

Arrivent les traditionnels jours fériés du mois de Mai. Nombreux sont ceux qui en profitent pour se donner un avant goût des congés estivaux. Les beaux jours sont là, la pollution des villes commence à les rendre moins supportables, c’est donc l’occasion de s’évader. Mais que vous ayez projeté une ballade à la campagne, à la recherche de producteurs locaux, ou au contraire un voyage dans les îles, vous aurez dans tous les cas la possibilité de pratiquer l’écotourisme. Mais attention, il ne se limite pas à éviter de jeter ses déchets dans la nature, sa mission possède une dimension globale.

L’Association Française d’Ecotourisme le définit comme « une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien être des populations locales ». Selon elle, cela ne constitue pas une contrainte mais permet de :

- Passer de bonnes vacances

- Ne pas détruire ce que vous êtes venu voir

- Contribuer à la préservation de l’environnement et des cultures locales

- Contribuer à l’amélioration de l’économie locale

- Stimuler la curiosité du visiteur et le respect pour les endroits qu’il visite.

Ainsi, son objectif n’est pas uniquement que le touriste ne nuise pas à l’environnement qu’il visite, mais qu’il contribue à l’amélioration de l’environnement et de la vie des populations locales. Car c’est aussi un outil de lutte contre la pauvreté et de réappropriation culturelle, en quoi il rejoint le tourisme solidaire.

Le concept se développe doucement en France mais des initiatives ont déjà fait leurs preuves. C’est le cas par exemple des Shiwiars, une tribu indigène équatorienne qui a décidé d’accueillir des écotouristes en vue de protéger son territoire. Le projet est de développer une activité économique dans le but de légaliser leur territoire (notamment face aux pressions des compagnies pétrolières) tout en le préservant.

L’écotourisme s’inscrit donc dans un mouvement global de consommation, permettant à tout un chacun de s’y retrouver, car si le projet des Shiwiars n’est pas accessible à tous les budgets, d’autres projets fleurissent à travers la planète, et notamment en France. Il ne vous reste donc qu’à adopter le réflexe. L’écotourisme, c’est aussi simple que d’héler un vélo-taxi de CycloVille !

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