Cette année, la ville de Vancouver, où se tiennent les Jeux Olympiques d’hiver, du 12 au 28 Février, vise une médaille d’or dans l’épreuve du développement durable ! Le Covan, le comité d’organisation de Vancouver 2010, a promis de laisser un bilan environnemental neutre à la fin des JO. Pour cela, différentes mesures ont été prises :
Les médailles réalisées pour l’occasion sont en partie composées de matériaux recyclés provenant d’appareils électroniques inutilisables.
D’autre part, l’anneau olympique de Richmond (ci dessous), complexe qui accueillera le patinage de vitesse, a été fabriqué en bois invendable dans le commerce. Celui ci était endommagé par des insectes.
Ensuite, la chaleur résiduelle provenant de la fabrication de la glace est utilisée pour chauffer le bâtiment.
Les eaux des pluies venant du toit alimentent les toilettes et le système d’irrigation entourant le site. Ce système permet de faire des économies d’eaux considérables.
Autre mesure : les sites olympiques ne disposent d’aucun stationnement pour les visiteurs et l’utilisation des voitures est interdite. Les jeux se déroulant à Vancouver et à Whistler (à environ 50 kilomètres plus au nord), le Covan a mis en place des bus à hydrogène. Ces bus sont pratiquement silencieux et rejettent uniquement de la vapeur d’eau.
L’eau qui s’écoule des montagnes sera utilisée pour fabriquer l’électricité nécessaire au bon fonctionnement des remontées mécaniques.
Enfin, les résidences construites pour l’occasion deviendront, après l’événement mondial, des logements sociaux.
Malgré toutes les mesures mises en place, les organisateurs, pour pallier le manque de neige, ont récemment ramenés de la neige des cimes en camions et hélicoptères, une technique peu respectueuse de l’environnement.
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