Le terme « prime à la casse » renvoie à un programme de soutien au secteur automobile mis en place début 2009, par le gouvernement, dans le cadre du plan de relance de l’économie automobile.
Tout au long de l’année 2009, le dispositif consistait à verser une prime de 1000 euros pour l’achat d’un véhicule neuf émettant moins de 160g de CO2/km à condition d’envoyer à la casse un véhicule de plus de 10 ans.
Ce dispositif a été un réel succès. Pour le ministre de la relance, Patrick Devedjian, le dispositif de prime à la casse a largement atteint ses objectifs puisqu’il a permis au secteur automobile d’accroître ses ventes et au consommateur d’augmenter son pouvoir d’achat tout en favorisant les véhicules les moins polluants.
Devant un tel succès nous sommes nous demandé ce que sont devenu tous ces véhicules destinés à la casse ?
600 000 véhicules ont été réceptionnés en 2009. Les volumes ont été multipliés par 3 voir 4 et les casses nationales n’ont pas su faire face au surplus. Le dispositif de prime à la casse a donc fortement perturbé la chaine de recyclage automobile.
Les objectifs demandés par l’Union européenne, c’est à dire 80% de réutilisation et recyclage et 85% de réutilisation et valorisation n’ont pas pu être atteints.
La prime à la casse est prolongée jusqu’à fin 2010 même si elle devrait progressivement baisser. Depuis le 1er Janvier 2010, elle est de 700 euros et devrait être à 500 euros le 1er Juillet 2010.
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