Depuis longtemps la France utilise le nucléaire afin de couvrir une bonne partie de la consommation en électricité des français. Le parc nucléaire a aujourd’hui atteint 58 réacteurs répartis dans 19 centrales. La France est le numéro 2 du nucléaire dans le monde et permet de fournir 78 % de l’énergie électrique correspondant à 17 % de l’énergie globale française. AREVA est l’entreprise chargée de la construction des réacteurs, EDF en est l’exploitant. Depuis de nombreuses années maintenant, la France exporte ses connaissances en matière d’énergie nucléaire : la Lybie, le Moyen-Orient, la Chine, la Suède, l’Inde en ont par exemple déjà profité.
Les questions de sécurité autour des centrales nucléaires ont toujours été au cœur des débats de société. Aujourd’hui avec les problèmes que rencontre le Japon pour sécuriser sa centrale de Fukushima, beaucoup craignent un 2ème Tchernobyl. Même si Mr Besson (ministre de l’économie) ne voit « pas une catastrophe nucléaire » au Japon et qu’il déclare que la catastrophe n’a « rien à voir avec Tchernobyl », les plus grandes précautions sont de mises.
A Fukushima, les réacteurs 1 et 3 ont vu leurs toits exploser, l’enceinte de confinement du réacteur 2 a également explosé. Il y a peu c’est le réacteur 4 qui a subi une déflagration vidant la piscine contenant les déchets nucléaires en refroidissement. Une opération de remplissage de cette piscine par hélicoptère est prévue dans les heures qui viennent. Dans les 4 cas, une surchauffe des réacteurs a été constatée. Sur l’échelle des événements nucléaires, les incidents survenus se placent pour l’instant au stade 6, quand Tchernobyl se classait au stade 7 (plus haut niveau). Des mesures sur le terrain ont été faites à 80 Km de la centrale de Fukushima, dans la préfecture de Miyagi, et ont révélé un niveau de radioactivité 400 fois supérieur à la normale. Le porte-parole du gouvernement japonais a déclaré que « les niveaux atteints peuvent affecter la santé des êtres humains ». 11 réacteurs sur les 50 que possède le Japon sont arrêtés en conséquence des catastrophes naturelles.
En France, c’est dans un climat de peur et d’attente que le débat du nucléaire a été relancé. Dimanche soir 300 personnes (associations militantes, anonymes et politiques) se réunissaient à Paris pour faire entendre leurs voies contre le nucléaire.
Malgré cela, le président Sarkozy a déclaré lundi 14 mars qu’il n’était « pas question de sortir du nucléaire ».
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