mercredi 20 février 2008

OneCAT, voiture à air comprimé française et commercialisée par Tata


Après la Nano, la voiture la moins chère du monde, et la possible reprise des voitures de luxe Jaguar et Land Rover, le groupe Indien investit le segment des véhicules dits propres ou verts, roulant à l’air comprimé et donc non-émetteur de gaz à effet de serre. Pour cette raison il s’est allié à la start-up innovante française MDI dirigée par Guy Nègre qui a inventé la voiture roulant à l’air comprimé. L’indien n’a pas précisé les modalités de la sortie de son véhicule à air comprimé mais sa volonté de le faire.

Offensif et présent sur tous les fronts

Entre la voiture la moins chère du monde, la Nano d’un prix imbattable de 2 500 dollars, et les voitures les plus luxueuses du monde, Jaguar et Land River, que l’indien est en bonne voie d’acheter à l’américain Ford.

Entre le marché indien auquel est réservée le privilège de la Nano et le marché européen qui pourrait également bénéficier d’une version de la Nano «d’ici à qutre ans», d'après les dirigeants du groupe. Et aujourd’hui la voiture «verte» roulant à l’air comprimé alors que l’indien essuyait il y a quelques semaines les critiques sur le «cauchemar écologique» représenté par la Nano.

Le grand écart permanent au risque de la confusion ou un indien touche-à-tout et qui réussit ?

L’indien Tata investit la niche des voitures propres

Dans une interview au Financial Times, le directeur général, Ravi Kant de Tata Motors, a insisté sur les évolutions technologiques, sur ce qui est, d’après lui, un «concept très excitant» et une «nouvelle façon de conduire une voiture». Ainsi que sur la «façon de s’en servir», c’est-à-dire de produire et de vendre.

Concrètement l’indien ne pensait pas à une autre voiture que la OneCAT roulant à l’air comprimé et mise au point par la société française MDI qui s’apprête à lancer la production de cette voiture. Celle-ci étant destinée à oxygéner les «villes surpeuplées et particulièrement polluées» et qui pourrait faire son apparition dès la fin de cette année ou au début de l’année prochaine.

L'indien Tata pensait-il à l'Inde en parlant de villes surpeuplées et polluées ? Toujours est-il qu'il s’est déjà porté acquéreur des droits de la voiture pas du concept d'après MDI en signant un contrat de transfert de technologies.

Tata fait le choix de la voiture à air comprimé, une niche selon lui, plutôt que sur les voitures électriques qui font déjà l’objet d’une intense concurrence entre les constructeurs comme General Motors et Toyota mais aussi les petits derniers comme Renault-Nissan.

Les préoccupations environnementales poussent les constructeurs à investir dans les nouvelles technologies. Dernièrement, Renault-Nissan s'est distingué en signant un accord avec Project Better Place pour équiper le marché israélien en voitures électriques qui permet de supprimer les émissions de CO2. Sur ce segment, l'automobiliste français entend «occuper une position de premier plan», selon Thierry Moulonguet, le directeur financier de Renault-Nissan.

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