Les biocarburants, annoncés initialement comme une bonne alternative aux énergies fossiles, ont depuis montré leurs limites, en créant notamment des pénuries alimentaires (voir notre article intitulé « Réveil difficile pour les adeptes des biocarburants »). Mais de nouvelles solutions, utilisant les produits de l’agriculture sans toutefois engendrer de conséquences socialement et économiquement néfastes, sont en vue. On les appelle les biocarburants de deuxième génération.
Le Trichoderma reesei est un champignon microscopique vorace qui s’attaque à la cellulose, c'est-à-dire la matière entourant les cellules végétales, pour la transformer en sucres simples qui lui servent de nourriture. Ces sucres pourraient dès lors être transformés en éthanol et utilisés dans les moteurs à essence.
Si l’idée n’est pas neuve (on trouve des articles sur le sujet dans des revues spécialisées depuis 1994), des programmes plus poussés voient le jour, notamment dans un but de lui conférer davantage de vertus pour le rendre plus performant.
Ce champignon apparaît donc comme une nouvelle alternative envisageable, et bien meilleure que les agro-carburants de première génération : ce procédé permettrait de produire du bioéthanol à partir de déchets organiques, et non pas à partir des récoltes agricoles. Mais à l’image de la première génération de biocarburants, il convient de rester prudent et d’étudier tous les angles du projet pour éviter les catastrophes que l’on connait…
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